Le jeune Danny
Farell est livreur de journaux depuis seulement six mois pourtant en si
peu de temps il est devenu l'ennemi de toutes les femmes de Wisteria Lane:
il jette le journal de Gabrielle dans la flaque d'eau, dans les roses tout
juste plantées par Bree, sur le chat d'Ida Greenberg, échappe
celui de Susan en plein milieu de la route, bref une vraie calamité
! En sortant de sa maison pour le récupérer, Susan a la malheureuse
surprise de découvrir Karl, son ex-mari, sortant à moitié
nu de la maison d'Edie. Elle va directement à son encontre pour
savoir ce qu'il y fait. Karl avoue avoir passé la nuit avec Edie.
Susan lui interdit de la revoir ce à quoi Karl réplique qu'elle
n'a rien à lui interdire puisqu'ils sont divorcés, qu'il
est libre de sortir avec qui il veut. Susan est surtout furieuse que ce
soit avec Edie et que ça se passe dans la même rue où
elle vit. En rentrant chez elle, pieds nus, Susan se fait aborder par Danny
qui exige qu'elle paye les journaux en retard. Susan lui indique qu'elle
s'en occupera plus tard mais le jeune garçon la traite de voleuse.
Furieuse, Susan jette son journal sur le garçon en vélo,
le journal attérit sur la roue arrière et fait tomber Danny
de vélo. Confuse, Susan est toutefois félicitée par
Ida qui n'attendait que ça ! Après tout, l'enneni de notre
ennemi est notre ami !
Les belles pelouses,
les maisons spacieuses, les familles heureuses. Ce sont les marques de
la banlieue américaine par excellence. Mais si on regarde au-delà
de ces marques, on peut voir que tout n'est pas si simple. La vie est parfois
une vraie bataille. Pour Lynette par exemple, qui a reprit le travail et
qui ne supporte plus de vivre dans une porcherie. En effet, depuis que
Tom s'occupe de la maison, la vaisselle n'est jamais faite. Tom remettant
toujours tout au lendemain avec son système: tous les deux jours,
il lave! Il laisse tout s'accumuler ce qui déplait à Lynette
qui lorsqu'elle était à la maison et que Tom rentrait du
travail, tout était propre et rangé. Lynette tue même
une mouche sur la table de la cuisine avec le journal du jour.
Bree et Phyllis
Van de Kamp sont au pressing pour récupérer des vêtements
de Rex. Phyllis se plaint de l'attente à cause du gérant
qui discute trop longuement à son gout avec d'autres clients. Bree
lui indique qu'elles n'attendent que depuis deux minutes mais Phyllis a
faim et aimerait bien aller manger.
Phyllis:
- Tu veux me voir m'écrouler?
Bree: -
Non... en théorie...
Mr Pashmutt,
le gérant, fait ses condoléances à Bree et lui indique
que Rex était un de ses plus fidèles clients. Bree le remercie
mais Mr Pachmutt insiste, il n'est pas que poli, il pense vraiment ce qu'il
dit et lui demande comment elle va. Bree s'apprête à lui répondre
que tout va bien lorsque Phyllis la coupe, prend son air apitoyée
et indique au gérant qu'elles essayent de tenir le coup du mieux
qu'elles peuvent malgré la circonstance. D'autres clients arrivent.
Phyllis se met à s'étendre sur sa peine, celle qu'une mère
ressent lorsqu'elle perd un enfant ce qui met Bree mal à l'aise.
Elle essaye de tirer Phyllis par le bras vers la sortie mais la vieille
femme prend un malin plaisir à se confier à des inconnus.
Elle profite de la situation pour se faire consoler par eux et éclater
en sanglots en répétant que sa vie est finie. Bree est furax.
Gabrielle n'ayant
pas l'autorisation de signer les chèques du ménage, elle
est obligée de venir tous les jours en prison les faire signer à
Carlos et aimerait pouvoir les signer elle-même. Mais pour Carlos,
c'est la seule façon d'être certain qu'elle vienne lui rendre
visite.
Gabrielle:
- C'est ridicule. Tu es mon mari. Je t'aime. Evidemment que je viendrais
te rendre visite.
Carlos:
- Tout comme c'est évident que lorsqu'on aime quelqu'un, on le trompe
!
Gabrielle est
fatiguée de ses reproches et aimerait que Carlos lui pardonne sa
faute.
Carlos:
- Tu veux mon pardon? Je te le donne. Ma confiance? Tu ne la mérites
pas!
Gabrielle le
menace d'aller voir ailleurs, Carlos la menace de lui couper les vivres.
Gabrielle
: - Pourquoi tous les hommes riches sont toujours des porcs?
Carlos:
- Pour la même raison que les belles femmes sont toutes des garces
!
Gabrielle se
lève, embrasse Carlos sur la bouche et s'en va avec les chèques
signés.
Susan discute
avec Julie de la relation entre Karl et Edie. Susan pense qu'il ne s'agit
que d'un coup d'un soir mais Julie en sait bien plus qu'elle: Karl et Edie
sortent ensemble depuis plusieurs mois. Julie ne lui avait rien dit jusque
là par respect de la vie privée et parce qu'elle savait que
ça la rendrait folle de rage. Susan pense que c'est Edie qui a couru
après Karl mais Julie lui révèle que c'est le contraire,
c'est Karl qui a demandé à Edie de sortir avec lui. ça
date depuis la soirée d'anniversaire de Julie au piano-bar.
Chez les Applewhite,
la personne enchaînée dans la cave tente de faire le maximum
de bruit possible avec ses chaînes certainement dans le but d'alerter
le voisinage. Mais Betty et Matthew continuent de dîner malgré
le bruit assourdissant. Ce qui agace sérieusement Matthew, Betty
lui indique que c'est justement ce qu'il cherche à faire. Il finit
par se lever, et du haut des escaliers menant àla cave hurle sur
l'homme pour qu'il cesse ce bruit. Betty ramène son fils à
la raison.
Betty :
- Tu sais que tu ne dois pas lui parler. ça fait partie de sa punition.
Matthew:
- Comment va t-on tenir le coup, heure par heure, à écouter
ça ?
Betty: -
ça fait partie de ma punition...
Carlos a fait
venir Gabrielle d'urgence à la prison. Il semble embêté.
Carlos:
- Je suis complètement flippé!
Carlos explique
à Gabi que son co-détenu Ritchie le menace et l'effraie.
Il menace de le battre s'il ne lui donne pas de l'argent.
Carlos:
- Il réclame 7000 dollars.
Gabrielle:
- 7000 dollars ?? Comment sait-il que tu as autant d'argent ?
Carlos:
- Parce qu'hier, en me rendant visite parmi un tas de prisonniers, ma femme
a dit que j'étais un homme riche. Tu vas apporter cet argent à
sa petite amie sinon je suis foutu !
Gabrielle
: - C'est une erreur de rentrer dans son jeu d'extorsion. ll va continuer
à réclamer plus d'argent.
Carlos :
- est-ce que j'ai d'autre choix?
Gabrielle:
- Tu es un homme fort, tu as été à l'université
pour l'amour de Dieu !
Mike passe voir
Susan pour chercher le restant de ses affaires mais surtout pour savoir
où ils en sont dans leur relation. Depuis qu'elle sait que le garçon
qui l'a retenue en otage est son fils, Susan ne sait plus où sa
relation avec Mike peut mener. Mais elle reste folle de lui et désire
continuer à faire des choses et d'autres avec lui. Mike lui demande
ce qu'elle entend par "des choses et d'autres". Susan suggère aller
au cinéma, faire du footing ensemble, faire du shopping... Mike
l'embrasse et souhaite que faire l'amour soit aussi une chose et une autre
dans la liste. Susan le repousse...
Susan: -
Brunch !!! Brunch ça peut être sympa.
Déçu,
Mike prend ses affaires et s'en va.
Lorsqu'elle
descent les escaliers, et trouve Phyllis au téléphone, pleurant
sur la mort de son fils. Elle remercie la personne d'avoir appelé
et raccroche. Bree lui demande qui c'était. Phyllis indique que
c'était une personne nommée Allen...
Bree: -
Mon électricien? Pourquoi vous pleuriez au téléphone
avec mon électricien?
Phyllis:
- Oh, il voulait te présenter ses condoléances.
Bree: -
Pourquoi ne pas me l'avoir passé?
Phyllis:
- Parce qu'on a commencé à discuter mais il devait partir.
Il avait des choses magnifiques à dire au sujet de Rex.
Phyllis continue
de pleurer comme une fontaine.
Bree: -
Arrêtez de pleurer Phyllis, vous allez vous déshydrater.
Phyllis:
- Etes-vous en train de dire que je suis trop émotive?
Bree: -
Ce que je veux dire c'est que même les veuves italiennes font une
pause
Phyllis:
- Mon fils est mort! Je porte le deuil !!
Bree: -
Moi aussi !! Mais personne ne s'en rend compte parce que vous êtes
toujours en train de geindre!! Les gens veulent savoir comment je vais
et à la minute où ils me le demandent, vous sautez sur eux
en pleurant et ils m'oublient. J'ai aussi besoin d'être consolée,
Phyllis. Y avez-vous pensé?
Phyllis:
- Je suis désolée. ça n'arrivera plus. Mais si seulement
vous ne réprimeriez pas constamment vos émotions... les gens
n'oublieraient peut-être pas de vous consoler ! Vous êtes stoïque
au point d'en être froide.
Bree: -
Je ne suis pas froide! Je n'aime simplement pas embarasser les gens avec
mes émotions.
Phyllis:
- C'est bien, mais les gens se demandent pourquoi ils ne vous ont jamais
vue pleurer. En fait, certaines personnes se demandent même si vous
regrettez vraiment Rex.
Bree: -
Des gens ont dit ça?
Phyllis:
- Quelques uns, oui.
Gabrielle se
rend dans une banlieue pauvre de la ville avec sa maserati, ce qui détonne
totalement avec le paysage. Elle frappe à la porte d'une maison
toute défraîchie et demande à voir Rita Rivera, une
jeune femme aux formes généreuses.
Gabrielle:
- Bonjour, je suis Gabrielle Solis. Nous maris sont co-locataires en prison.
Rita: -
Ritchie et moi ne sommes pas mariés.
Gabrielle lui
tend l'enveloppe contenant l'argent que Ritchie a demandé à
Carlos.
Gabrielle:
- Tout est là. 7000 dollars.
Folle de rage,
Rita balance l'enveloppe contenant l'argent en insultant son mec de "fils
de pute". Les billets tombent par terre. Une dame assise juste à
côté en pleine séance d'épluchage les regarde
avec l'oeil avide.
Gabrielle:
- N'y pensez même pas !!
Gabi les ramasse
à toute vitesse, rapelle Rita en lui demandant quel est le problème.
Rita lui reprend l'enveloppe des mains.
Rita: -
Je peux vous poser une question? Elle peut sembler un peu bizarre... Qu'est-ce
que vous pensez de mes seins?
Gabrielle:
- Excusez-moi?
Rita: -
Je veux dire comment vous paraissent-ils?
Gabrielle:
- Ils sont... bien...
Rita: -
Merci. Je les aime aussi.
Gabrielle:
- Vous avez raison. C'était bizarre.
Rita lui indique
alors la raison de cet argent: Ritchie est obsédé par les
grosses poitrines et veut qu'elle se les fasse refaire. Gabi essaie alors
de convaincre la jeune femme que c'est son corps, et qu'à sa place,
elle ne laisserait personne décider à sa place.
Rita: - Si je le fais pas, il va me quitter.
Gabrielle:
- Chérie, il est en prison. Vous voulez qu'il aille où? Dites-lui
que vous n'avez pas besoin de chirurgie.
Rita: -
Vous avez raison.
Gabrielle lui
reprend l'enveloppe des mains.
Gabrielle:
- Je suis si fière de vous!!
Lynette rentre
exténuée de sa journée de travail. C'est alors qu'elle
découvre que Tom n'a absolument rien rangé et encore moins
néttoyé. La maison est en désordre le plus total.
Une vraie porcherie. Elle monte se coucher encore plus exténuée
car elle a passé une heure à faire la vaisselle. Lynette
en veut à Tom de ne pas s'occuper convenablement de la maison et
de lui laisser tout le boulot lorsqu'elle rentre d'une journée harrassante
au bureau. Lorsqu'elle s'allonge, Lynette a la désagréable
surprise de tomber sur de la bave de Penny sur les draps. Lynette exige
qu'ils changent les draps. Tom se met à crier, ne souhaitant pas
changer les draps si tard. Il lui reproche de toujours vouloir tout contrôler,
même à la maison. Lynette lui reproche d'être trop fénéant
pour changer des draps sales. Il dit à Lynette qu'elle ne gagnera
pas cette fois-ci et lui demande de remonter dans le lit et de dormir.
Furieuse, Lynette jette la couverture, arrache le drap de force pour faire
tomber Tom du lit et changer ces draps. Tom se défend tant bien
que mal, et Lynette finit par prendre un coussin et aller se coucher sur
le canapé en bas au salon. Mais elle ne trouve pas le sommeil. Alors
elle allume la télé et tombe sur un film d'horreur dans lequel
des rats envahissent une maison et attaquent les personnes.
Le lendemain
matin, Lynette rentre en catimi avec une boite à la main, s'assure
qu'il n'y a personne au salon, et ouvre la boîte laissant s'échapper
un rat qu'elle vient d'acheter pour se venger de Tom.
Betty se gare
devant chez elle et s'apprête à rentrer lorsque Susan l'interpelle.
Elle lui demande s'ils font des travaux en ce moment chez elle parce que,
travaillant à la maison, elle n'arrête pas d'entendre un bruit
bizarre et peine à se concentrer sur son travail.
Betty: -
Je n'ai rien remarqué.
Susan: -
Vraiment? Parce qu'on dirait que le bruit provient de chez vous. Comme
"cling cling" (imitant le son qu'elle entend)
C'est alors
que le bruit recommence à ce moment précis.
Susan: -
Ah vous entendez là??!!
Betty prétend
alors que c'est Matthew qui fait quelques bricolages dans la maison et
qu'elle n'y fait plus attention par habitude.
Susan: -
Même à deux heures du matin?
Betty: -
Oh je suis désolée. Matthew n'a aucune excuse. Je lui parlerai.
Pile lorsqu'elle dit cette phrase, Matthew arrive dans la rue juste
derrière elle, ce qui signifie que ça ne peut pas être
Matthew qui fait ce bruit dans la maison...
Matthew:
- Bonjour Madame Mayer.
Susan :
- (surprise) Bonjour... Matthew...
Betty ne sait
plus quoi inventer alors...
Betty: -
Bon... C'était sympa de papoter avec vous...
Susan comprend
évidemment qu'il y a quelque chose de pas net là-dessous.
Bree et Phyllis
sont au restaurant. Bree laisse un troisième message à Mr
Flannery, l'assureur chargé de leur dossier.
Bree: -
Si vous ne me rappelez pas très vite, je sens que je vais être
irritée.
Bree est furieuse
car l'assurance met du temps à payer l'assurance vie que Rex avait
contracté
Phyllis:
- Quand quelqu'un meurt si subitement, ça apporte forcément
beaucoup de questions... C'est probablement plus simple quand les gens
ont une maladie.
C'est alors
que Lynette vient à leur encontre. Elle demande à Bree comment
elle va
Bree: -
Je vais bien.
C'est alors
que Phyllis remet ça, et se met à éclater en sanglots
pour attirer l'attention sur elle. Mais Lynette souhaite consoler son amie
Bree en lui disant qu'elle est magnifique.
Lynette:
- Je n'imagine pas ce que tu es en train de vivre
Phyllis continue
de geindre, se forçant à faire monter les larmes, ce qui
exaspère vraiment Bree.
Bree: -
Phyllis? Il va falloir arrêter ça.
Phyllis:
- Je n'y arrive pas. Quand les gens parlent de Rex, je deviens trop émotive.
Lynette se
tourne alors du côté de Phyllis et lui dit qu'elle est désolée
pour elle aussi, tentant de la réconforter.
Phyllis:
- Je ne sais pas ce que je vais devenir sans lui.
Lynette:
- Je suis vraiment désolée...
Phyllis s'agrippe
au bras de Lynette et éclate en mille sanglots sous les yeux contrits
de Bree.
Lynette:
- Est-ce que ça va aller??
Bree: -
Oui! Bien sur ! Attend voir une seconde...
Bree se lève
de sa place, se dirige vers Phyllis, relève sa tête avec sa
main et de l'autre lui colle une giffle monumentale !!! Ce qui la calme
instantanément. Bree retourne s'assoir.
Bree: -
Et voilà! ça va mieux? Lynette, tu disais? C'était
vraiment gentil de ta part de t'arrêter.
Lynette part
estomaquée. Bree prend le menu
Bree: -
Alors? Je peux commander ou vous avez besoin d'encore un peu de temps?
Le médecin
qui connait Bree et Rex depuis 20 ans est embêté. il confie
à Monsieur Flannery, l'assureur, qu'il a toujours pensé qu'ils
formaient un couple heureux mais il lui montre la note que Rex a laissée
avant de trépasser sur laquelle il est écrit: "Bree, je comprend
et je te pardonne", ce qui les rend tous deux perplexes.
Bree s'occupe
de son jardin lorsque la voiture de George se gare. Il descend de son véhicule
et se dirige vers la jeune femme qui lui demande ce qu'il vient faire ici.
George:
- Je suis venu vous kidnapper. Prenez votre sac, je vous emmène
au bowling.
Il lui indique
qu'ils peuvent tout aussi bien aller au cinéma, faire du yoga, ou
ce qu'elle veut. Mais Bree ne peut pas. George indique qu'elle n'est allée
nulle part depuis des semaines et souhaite la divertir un peu.
Bree: -
Je ne suis pas encore prête.
Elle le remercie
de sa compréhension et George la prend dans ses bras en souriant
machiavéliquement. Bree ne se rend pas compte que de la fenêtre
du premier étage, Phyllis les regarde s'enlacer.
En prison, Gabrielle
est choquée de retrouver son Carlos le visage couvert de bleus.
Ritchie l'a frappé parce que Gabrielle n'a pas donné l'argent
à Rita. Gabi prétexte que c'était pour qu'elle refasse
sa poitrine, qu'elle n'en avait pas besoin. Ce à quoi Carlos rétorque
que tous deux se fichent pas mal de ce qu'ils voulaient faire de l'argent.
Gabrielle:
- Je trouve ça stupide de donner 7000 dollars à quelqu'un
qui n'en veut pas!
Carlos exige
qu'elle y retourne et qu'elle force Rita à prendre l'argent.
Gabrielle:
- Je réalise que Rita et moi on a beaucoup de points communs. Nous
sommes toutes deux contrôlées par des hommes idiots qui sont
derrière les barreaux. Nous devrions avoir tout le pouvoir.
Carlos:
- Je ne veux pas tout le pouvoir. Je veux simplement éviter la morgue!!
Gabrielle accepte
à condition d'avoir l'autorisation de signer les chèques.
Gabrielle:
- fais attention carlos, tu n'es pas en position de me contredire.
Susan s'apprête
à prendre sa voiture lorsqu'Edie, en roller et en tenue rouge flamboyante
très courte et très serrée, arrive à sa rencontre.
Edie: -
A quel point me détestes-tu? Karl m'a dit que tu savais tout de
notre sale petit secret... Je me sens très mal! J'aurais dû
te prévenir que je sortais avec ton ex, ça aurait été
une chose classe à faire! Je ne pensais pas que quelque chose se
passerait entre lui et moi mais pour notre premier rencard, il m'a emmené
dans un resto mexicain. Tu sais comment je suis quand je bois de la tequila
!! Quelques
shooters et mon soutien-gorge tombe tout seul...
Susan n'a pas
envie d'entendre Edie, et monte dans sa voiture. Cette dernière
n'en a pas fini et s'accroche au pare-brise.
Edie: -
Hey je suis en train de t'offrir une opportunité là ! Allez,
vas-y, dis-moi à quel point je suis garce. Après tout ce
que j'ai dis sur toi, je le mérite! Allez! Balance!
Susan: -
A vrai dire, Edie, je m'en fous!
Edie: -
Très bien. Je dois te dire alors que dans mon jacuzzi hier
soir, Karl m'a dit que c'était la meilleure partie de jambes en
l'air qu'il a jamais eu.
Susan: -
Je suis contente que tu me dises ça parce que Karl m'a dit qu'il
était toujours amoureux de moi.
Susan démarre
et laisse Edie ricaner toute seule. Arrivée au carrefour, un groupe
d'écoliers traverse la route ce qui bloque Susan un bon moment.
Parfait pour Edie qui la rejoint en roller et la traite de menteuse! Susan
lui dit que Karl lui a demandé de se remettre avec lui le lendemain
de l'anniversaire de Julie. Susan commence à démarrer, Edie
s'accroche à la voiture, voulant l'empecher de partir avant de finir
leur mise au point.
Edie: -
Tu essayes de déruire mon bonheur!!
Susan: -
Pourquoi ça me ferait quelque chose que tu sois avec l'homme que
je méprise?
Edie: -
Parce que c'est fini entre toi et Mike !! Oui, les choses se savent.
Edie en a finit
et repart vers Wisteria Lane. Mais Susan n'en a pas fini. Elle enclanche
la marche arrière et brusquement renverse Edie qui était
juste derrière!
Plus tard, Karl
passe voir Susan chez elle. elle est confuse.
Susan: - C'était
un accident Karl. Edie sait que c'était un accident, n'est-ce pas?
Karl: -
Elle sait que tu aurais pu la tuer! Elle a simplement des côtes brisés.
Susan: -
Je suis vraiment vraiment désolée. J'ai envoyé des
roses. Elle a reçu les roses?
Karl: -
Ouais! Elle a coupé les têtes par terre
Karl veut savoir
pourquoi Susan a révélé à Edie la conversation
qu'ils ont eu. Susan a simplement voulu faire mal là où ça
pouvait faire mal et qu'elle voulait lui clouer le bec. Susan pense que
c'est une histoire de passage entre eux, mais Karl lui avoue qu'il a demandé
à Edie de vivre ensemble et elle a dit oui.
Susan: -
Donne-moi juste un moment. Je demande à Dieu de me tuer.
Susan a du
mal à accuser le coup. Karl tente de lui faire comprendre qu'il
se sent bien avec Edie. Elle a du mal à admettre qu'ils emménagent
ensemble alors qu'elle-même était censée emménager
avec Mike et que ça ne se fait plus. Elle aimerait enfin trouver
le bonheur elle aussi. Elle se confie à lui au sujet de sa relation
avec Mike.
Susan: -
Tu n'as pas répondu à ma question: tu es amorueux d'Edie?
Karl: -
Je ne sais pas. Mais je peux te promettre une chose, je n'ai jamais aimé
autant une femme que toi!
Le soir, Lynette
rentre du travail. Un de ses fils lui saute dessus, terrorisé, en
lui disant que papa a trouvé un rat dans la maison! Et lorsqu'elle
entre à l'intérieur, Lynette découvre que Tom a tout
rangé, tout nettoyé, la maison est nickel! Lynette est heureuse,
son plan a fonctionné. Sauf qu'elle avait pas prévu que Tom
tue le rat. En sortant les poubelles, elle lui fait ses adieux et le remercie
d'avoir sauvé son mariage.
Betty est chez
un psychiatre. Elle lui indique que les abus de son mari ont commencé
deux ans après leur mariage.
Betty: -
ça a commencé si soudainement que je n'ai pas réalisé
ce qui se arrivait. Il me gifflait dès qu'il y avait le moindre
petit problème. C'est devenu de pire en pire, un jour, il y a huit
ans, mon fils a renversé du soda sur sa nouvelle moquette, avant
que je puisse le protéger, il a mit mon fils à terre et a
commencé à le frapper. Je suis venu pour protéger
mon bébé mais je ne suis pas arrivé à temps.
Psychiatre:
- Qu'est-il arrivé à votre fils?
Betty: -
Il est mort. J'ai retrouvé les photos de mon bébé
le week-end dernier. C'est là que les cauchemars sont revenus. Je
n'arrive plus à dormir et je suis si fatiguée!!
Psychiatre:
- Nous allons essayer les somnifères.
Betty le remercie
Psychiatre:
- J'espère sincèrement que votre mari fût puni pour
ce qu'il a fait.
Betty: -
Oui il a payé son crime. Je m'en suis assurée.
Bree s'apprête
à aller voir l'avocat de Rex pour régler quelques détails
sur le testament. Mais avant elle présente ses excuses à
Phyllis pour l'avoir gifflé, s'excusant d'être dans une étrange
position depuis la mort de Rex mais que ça ne justifie pas son geste.
Phyllis:
- Pas besoin de vous excuser. Vous êtes de la famille. Vous êtes
pardonnée. C'est une période difficile pour nous tous, je
comprend totalement. Allez-y, il ne faut pas arriver en retard à
votre rendez-vous concernant le testament de Rex.
Mais une fois
Bree partie, c'est un tout autre son de cloche. Phyllis téléphone
à Mr Flannery, l'assureur vie, et le met au courant que sa belle-fille
a un petit ami.
Betty concasse
les tranquilisants et les mélange à la soupe préparée
pour la personne retenue captive dans sa maison.
Lynette travaille
un dossier tandis que Tom fait le ménage.
Gabrielle jubile
de pouvoir enfin signer les chèques elle-même.
George raccompagne
Bree sur le pas de la porte, elle rit, le touche, sans s'imaginer qu'à
quelques mètres, dans une voiture, l'assureur prend des photos...
qui peuvent se révéler... compromettantes... |